Quand Willie Colon se met au dancehall (épisode 2)

Souvenez-vous il y a quelques mois je vous parlais de l’incursion de Willie Colon et Ruben Blades dans le monde du dancehall (si si vous connaissez le dancehall : le machin vaguement issu du reggae avec des filles en bikini qui ondulent lascivement autour d’un chanteur à grosse voix) : et bien ils ont remis ça ! Bien entendu quand je dis ‘ils’ je ne parle pas de Willie Colon ni  de Ruben Blades mais plutôt des producteurs qui étaient derrière la première opération : ils ont à nouveau repris les arrangements de cuivres de Willie Colon et cette fois

Comment mettre du rock dans le konpa*

Tout d’abord une mise au point : quand je parle de la musique haïtienne qui faisait danser la caraibe dans les années 70 (et encore maintenant) je l’écris en créole et c’est mon choix donc c’est konpa et pas compas !Cela étant dit revenons à nos moutons : les événements que je vais vous conter maintenant se sont déroulés il y a très longtemps dans une très lointaine galaxie à une époque pas si lointaine ou votre serviteur était encore jeune avec le teint frais , et une chevelure dont les boucles abondantes évoquaient plus le corbeau que le renard

en 2014 votez Mizikopeyi !

Et oui : encore Mizikopeyi ! Il faut vous y faire : je n’arrêterai pas d’en parler tant qu’ils n’auront pas raflé des dizaines de Victoires de la Musique, des Grammy awards et vendu des disques par millions.La version définitive du troisième album dont je vous ait déjà parlé là et dont les instigateurs ont eux mêmes parlé ici est arrivée.Deux titres inédits sont,selon la formule habituelle, disponibles sur toutes les plate-formes de téléchargement légal : le premier, Bèlè Big-Band,  rend hommage à deux grands artistes martiniquais Ti Emile  et Eugène Mona avec une version actualisée d’un standard du bèlè*

Le plan était presque parfait.

Oui j’avais tout prévu, tout était prêt, la note de blog devait s’intituler « J’adore quand un plan se déroule sans accroc » ou encore « Comment rallier les Antilles depuis la Bretagne en moins de 5 heures » et être d’une qualité telle que l’audience de ce blog devait décupler (au moins sur une journée) et faire de moi la star du web de ma famille. Eh bien sachez le : ce merveilleux plan est tombé à l’eau, il s’est envolé dans l’éther comme la fumée d’une cigarette*. Tout avait pourtant si bien commencé : votre serviteur sans rien demander du tout s’était

Edith Lefel revisitée.

Quand une artiste talentueuse rend hommage à une consœur disparue trop tôt ça donne ça : C’est un extrait de l’album « Edith Lefel Tribute » par Valérie Louri qui comme son nom l’indique rend hommage à l’une des plus belles voix de la chanson créole : Edith Lefel disparue en 2003. Cet album réussi le tour de force de réinventer des chansons sans pour autant trahir l’interprète originale. La lauréate des Dom Tom Folies* 2006 , elle à osé, et plutot que se contenter d’un simple « lifting sonore » en remixant du zouk des années 1990 au goût des années 2010, elle

Le chouval bwa qui venait de Cuba

Je sais qu’avec un intitulé pareil j’ai du perdre quelques uns de mes fidèles lecteurs en route, c’est l’inconvénient d’utiliser tout le temps les mêmes ficelles. Alors sans plus tarder, un indice pour ceux qui n’ont pas encore décroché : il s’agit encore une fois de musique tropicale. Je ne vous ferais pas l’injure de vous expliquer Cuba , la plus grande île de l’archipel antillais, situé à environ 120 kilomètres au sud de la Floride, patrie du Buena Vista Social Club des cigares et malheureusement du mojito :-), car je sais que, cultivés comme vous l’êtes, vous savez déjà

Henri Debs producteur créole

Le producteur, auteur-compositeur, interprète guadeloupéen Henri Debs s’est éteint  le 19 août 2013 après plus de 50 ans de carrière et après moult tergiversations j’ai décidé de lui rendre un mini-hommage parce que tout au long de ses 52 ans de carrière il a touché un peu à tout et à sa façon il a largement contribué au rayonnement de la musique des Antilles françaises à travers le monde. Comme tout producteur il ne s’est pas fait que des amis au cours de sa carrière : nous le savons tous , dans le monde de la musique le producteur c’est

Quand Willy Colon et Ruben Blades se mettent au dancehall

Évidemment c’est encore une fois une petite plaisanterie de mon cru :  ces deux légendes vivantes de la musique latine n’ont pas jeté aux orties les 30 a 40 dernières années pour se tourner vers des musiques venues de Jamaïque, c’est plutôt la Jamaïque qui s’est mise à la salsa si on peut dire. Mais pour comprendre ou je veux en venir il faut commencer par le début. Nous sommes donc en 1978 et en cette année bénie des dieux sort ce qui sera le point culminant de la collaboration entre Willy Colon et Ruben Blades : l’album intitulé Siembra

Quand la musique country conduit au suicide

Sous ce titre on ne peut plus racoleur dont j’ai partiellement honte 😉 , se cache une très sérieuse étude qui bien évidemment ne saute pas directement à cette conclusion hâtive, mais cependant des chercheurs américains auraient réussi à établir une corrélation assez nette entre le nombre de chansons country diffusées en radio et le nombre de suicides. Je simplifie mais c’est très bien expliqué dans cet article,  duquel il ressort quand même que si vous n’êtes pas un homme blanc fan de country music vous avez une chance d’arriver à la fin de ce post sans commettre l’irréparable, car

En «mawonaj» avec Kassav

Le « mawonaj tour » de Kassav faisait étape à Toulouse le 14 juin dernier dans le cadre du Festival Rio Loco et cela coïncide peu ou prou avec la parution de leur seizième* album. Ne reculant devant aucun sacrifice, l’auteur de ces lignes a fait le déplacement parce que, après avoir assisté à l’une des soirées parisiennes de la tournée 2013, où Kassav joue « à domicile » comme on dit les milieux sportifs , il jugeait  intéressant de les voir évoluer « à l’extérieur » histoire de s’assurer que la légende du groupe qui assure le spectacle et fait