Mizikopeyi : bonus concert

Le mercredi 26 juin 2013, la ville de Montreuil inaugurait la place Aimé Césaire en présence de la Ministre de la Justice, et,en clôture de la cérémonie, était invité un groupe qu’on aime beaucoup sur ce blog, ce groupe ayant lui même un invité (Chris Combette) qu’on aime bien aussi sur ce blog. Pour ceux qui l’ignore Chris Combette est un auteur compositeur guyanais qui s’est illustré il y a quelques années avec le tube « Lombraj an pyié mango » en duo avec Jocelyne Béroard du groupe Kassav sur l’excellente compilation « Duos du soleil vol 1 », et dont on retrouve une

Mizikopeyi épisode 3 : retour au « kréyol djazz »*

Souvenez-vous, je vous ai déjà parlé ici et là et là aussi de Mizikopeyi le premier big band de musique antillaise. Eh bien, le projet de Tony Chasseur et Thierry Vaton est reparti de plus belle avec un nouvel album sorti courant mai 2013 intitulé « Jazz créole » et une mini-tournée qui les a mené du théâtre de la reine Blanche à Paris, au festival Terres de Blues à Marie-Galante (Guadeloupe) puis à la soirée de clôture du festival de jazz du Lamentin en Martinique. J’aurais du vous en parler plus bien plus tôt : du coup je laisse un peu

Rio Loco 2013 : Antilles sur Garonne

La 19éme édition du festival Rio Loco s’est tenue du 12 au 16 juin à Toulouse et avait pour thème les Antilles, toutes les Antilles de Cuba à Trinidad et Tobago en passant la Jamaïque, Porto-Rico, la Martinique, … Après une brève concertation la rédaction de Karambloggage s’est transportée sur place afin de vivre les 3 derniers jours de l’événement, les 3 derniers jours parce que l’unique membre de la prestigieuse rédaction de ce blog a un vrai métier qui ne lui permet pas de partir en vadrouille aux six quatre coins de l’hexagone dès qu’un festival sort une programmation

Le reggae qui venait du zouk

Comme souvent ici on va parler musique et en particulier reprises, réinterprétations. Je sais que certains pensent qu’en matière de musique il n’y a pas de pire péché que de reprendre une chanson, que c’est le degré zéro de la création artistique, que c’est un moyen facile de s’en mettre plein les poches en profitant du travail des autres et j’en passe .  C’est un point de vue comme un autre, pour ma part quand j’entends  ça ou encore  çeci je ne peux pas m’empêcher de ne pas être complètement d’accord et quand j’entends certaines « chansons originales » je préfère encore

La salsa qui venait du vaudou

C’est l’histoire d’une chanson que , comme celle là, je connais depuis l’époque où j’usais mes fonds de culottes courtes sur les bancs de l’école et que j’ai ré-entendue en version salsa : une version salsa qui a la particularité d’être chantée en créole ce qui ne laisse pas de place au doute : Guede Zaina c’est la version salsa d’une chanson créole. Évidemment une fois le pot aux roses découvert ma curiosité naturelle m’a poussé à chercher un peu sur la toile d’où venait cette salsa et là première surprise : la version « latino » ne date pas d’hier puisque

La salsa qui venait de Martinique ou comment mettre de la biguine dans la salsa

Je vois déjà les sceptiques tiquer sur l’air de « n’importe quoi la salsa ça ne vient pas de Martinique tout le monde le sait etc.. », « en Martinique c’est zouk et ti-punch » eh bien détrompez vous en Martinique on sait aussi faire des chansons qui passent à la postérité.En plus là je ne parle pas de la salsa en général mais d’une chanson bien particulière qui est passé de biguine à salsa en une petite centaine d’années, mais pour comprendre où je veux en venir il faut commencer par le début et retourner en Martinique en 1900.La principale activité à cette

Quand le Jazz est là …. le Reggae reste!

Oui on peut mélanger jazz et reggae1 : c’est ce que fait depuis quelques années Monty Alexander, talentueux pianiste d’origine jamaïcaine, habitué des festivals de jazz comme Montreux ou Marciac, qui marie avec bonheur ses racines jamaïcaines et le jazz pour un résultat que les puristes trouveront peut être un peu facile mais qui pour les béotiens comme moi est une excellente porte d’accès au monde étrange et merveilleux du Jazz : vous savez cet univers mystérieux ou le public à l’air au moins aussi concentré que les musiciens sur scène, et d’ailleurs on a en général l’impression que toute

Vou et mwen

Il y a environ un an Thierry Fanfant publiait son deuxième album intitulé « Simé Lanmou » et après un concert au New Morning en novembre 2011 avec une foultitude d’invités tous plus talentueux les uns que les autres (Tricia Evy, Erik, Tony Chasseur, Kareen Guiock, …), invités qui pour la plupart étaient déjà présents sur l’album .Voici maintenant la vidéo officielle d’un extrait de l’album, vidéo que je viens de voir sur une chaîne de télévision spécialisée dans la musique tropicale. Alors les esprits chagrins me diront que un an après c’est un peut tard : mais que voulez vous même

Retour dans les années soixante-dix.

Il y a des jours comme ça on n’avait rien prévu, et on allume sa télé et on se retrouve au milieu des années soixante-dix avec  ce genre de musique : En fait de faille spatio-temporelle  j’étais tombé sur un épisode de Cold Case qui, pour les besoin de l’enquête, nous permettait d’assister à la naissance de qu’on appelle maintenant la « Philadelphia soul » et dont cette chanson « Back Stabbers » par les O’Jays fut le premier grand tube. En écoutant on se dit que  les années soixante-dix c’était cool quand même : l’amour libre , la soul music,  l’essence pas chère

Quand Francis Cabrel reprend Shakira

Évidemment je plaisante : l’ex-moustachu le plus célèbre de France et de Navarre n’en est pas encore rendu à roucouler « Waka Waka » ou à onduler sur un merengue torride façon « Loca » : c’est plutôt l’inverse, c’est Shakira qui se prend pour Cabrel (sans la moustache heureusement car  Shakira avec une moustache je ne suis pas sûr que cela soit du meilleur goût). Si vous êtes fan de la diva sud-américaine vous connaissez forcément sa version de « Je l’aime à mourir » ou « La quiero a morir » comme on dit dans la langue de Cervantes et de Maradona, ou  alors vous êtes