Hé oui la machine à remonter le temps revient encore une fois. Souvenez-vous il y a quelques mois entre deux remarques fielleuses sur le dancehall que certain ignares appellent reggae, c’est plus fort que moi le dancehall/ragga ou on balances des insanités sur des rythmes électroniques entendu 1000 fois je ne supporte pas, je vous faisait l’historique d’un tube des années 80 et j’évoquais Boy George et Everything I Own. Ça se passait là pour les curieux. Chose promise chose due : voici pour votre plus grand plaisir et votre culture personnelle l’histoire complète d’un tube reggae aux incarnations multiples. Souvenez-vous
Comment faire un tube avec des enfants et des substances illicites
Alors c’est très simple pour faire un tube il vous faut un ou des artistes : pour ce premier ingrédient prenez des enfants, entre 10 et 16 ans les enfants c’est comme les chatons c’est mignon tout plein et pour peu qu’ils aient un filet de voix décent vous avez déjà assuré 50% du travail. En en terme de merchandising c’est le jackpot assuré, vous allez forcément toucher un jeune public et ça rassurera les parents si leur progéniture leur demande d’acheter le dernier opus d’un groupe composé aussi d’enfants plutôt que la dernière production d’une créature lascive siliconée de
Comment remonter le temps : 2e épisode
Et oui c’est le retour de la machine à remonter le temps et, comme celle que je vous décrivais là, celle d’aujourd’hui fonctionne aussi au reggae. Commençons par le début, c’est à dire la fin, celle du siècle dernier (15 ans déjà) ou plutôt à l’aube du nouveau millénaire, (en 2000 quoi), une des pointures du dancehall à la française sortait ce qui allait devenir le plus gros succès de sa carrière, un album intitulé « Un signe du temps« , habile mélange entre le dancehall qui avait fait sa gloire et du reggae « roots » en mode crooner : « roots » comme on
Comment je suis re-devenu producteur.
Oui il faut que je l’avoue, en plus d’être ce blogueur dont la prose illumine votre vie, dont chaque billet est attendu par mes innombrables fans avec la même impatience mêlée d’adoration dont font preuve les aficionados d’une marque de téléphone intelligent dont le logo est un fruit à l’annonce d’un nouveau modèle de leur engin préféré, et, à défaut d’être un musicien accompli dont les œuvres apportent joie, bonheur et félicité dans le cœur des Hommes, je suis un aussi un producteur, quelqu’un qui permet à des artistes de s’exprimer et de présenter au monde le fruit de leur
Quand Willie Colon se met au dancehall (épisode 2)
Souvenez-vous il y a quelques mois je vous parlais de l’incursion de Willie Colon et Ruben Blades dans le monde du dancehall (si si vous connaissez le dancehall : le machin vaguement issu du reggae avec des filles en bikini qui ondulent lascivement autour d’un chanteur à grosse voix) : et bien ils ont remis ça ! Bien entendu quand je dis ‘ils’ je ne parle pas de Willie Colon ni de Ruben Blades mais plutôt des producteurs qui étaient derrière la première opération : ils ont à nouveau repris les arrangements de cuivres de Willie Colon et cette fois
Comment mettre du rock dans le konpa*
Tout d’abord une mise au point : quand je parle de la musique haïtienne qui faisait danser la caraibe dans les années 70 (et encore maintenant) je l’écris en créole et c’est mon choix donc c’est konpa et pas compas !Cela étant dit revenons à nos moutons : les événements que je vais vous conter maintenant se sont déroulés il y a très longtemps dans une très lointaine galaxie à une époque pas si lointaine ou votre serviteur était encore jeune avec le teint frais , et une chevelure dont les boucles abondantes évoquaient plus le corbeau que le renard
en 2014 votez Mizikopeyi !
Et oui : encore Mizikopeyi ! Il faut vous y faire : je n’arrêterai pas d’en parler tant qu’ils n’auront pas raflé des dizaines de Victoires de la Musique, des Grammy awards et vendu des disques par millions.La version définitive du troisième album dont je vous ait déjà parlé là et dont les instigateurs ont eux mêmes parlé ici est arrivée.Deux titres inédits sont,selon la formule habituelle, disponibles sur toutes les plate-formes de téléchargement légal : le premier, Bèlè Big-Band, rend hommage à deux grands artistes martiniquais Ti Emile et Eugène Mona avec une version actualisée d’un standard du bèlè*
Le plan était presque parfait.
Oui j’avais tout prévu, tout était prêt, la note de blog devait s’intituler « J’adore quand un plan se déroule sans accroc » ou encore « Comment rallier les Antilles depuis la Bretagne en moins de 5 heures » et être d’une qualité telle que l’audience de ce blog devait décupler (au moins sur une journée) et faire de moi la star du web de ma famille. Eh bien sachez le : ce merveilleux plan est tombé à l’eau, il s’est envolé dans l’éther comme la fumée d’une cigarette*. Tout avait pourtant si bien commencé : votre serviteur sans rien demander du tout s’était
Edith Lefel revisitée.
Quand une artiste talentueuse rend hommage à une consœur disparue trop tôt ça donne ça : C’est un extrait de l’album « Edith Lefel Tribute » par Valérie Louri qui comme son nom l’indique rend hommage à l’une des plus belles voix de la chanson créole : Edith Lefel disparue en 2003. Cet album réussi le tour de force de réinventer des chansons sans pour autant trahir l’interprète originale. La lauréate des Dom Tom Folies* 2006 , elle à osé, et plutot que se contenter d’un simple « lifting sonore » en remixant du zouk des années 1990 au goût des années 2010, elle