Kimbe mwen : smooth zouk ?

Au hasard de mes pérégrinations sur internet je suis retombé sur cet article dans lequel on nous dit qu’on n’oublie jamais la musique de notre adolescence et que c’est normal. Ça me rassure parce qu’il y a effectivement quelques chansons que j’écoute et qui maintenant me propulsent à l’époque ou j’étais jeune et beau sans poignées d’amour disgracieuses, et maintenant je sais que je ne suis pas bloqué sur ma jeunesse perdue suite à je ne sais quel traumatisme refoulé mais je suis quelqu’un d’à peu près normal, enfin ni plus ni moins qu’un autre mais ce n’est pas le

Plus c’est long plus c’est bon

Je vous rassure ce titre c’est du pure clickbait (putaclic), il n’y aura absolument rien de sexuel dans ce post, pas de conseils pour améliorer vos performances, pas de retours d’expérience sur l’utilisation ou pas d’accessoires et de produits divers : si c’est ce que vous recherchez vous n’êtes pas au bon endroit. Cela dit je tiens à dire qu’il le font tout le temps sur Youtube et dans une certaine presse, alors je ne vois pas pourquoi moi je n’aurai pas le droit de m’adonner à cette pratique. Non je ne vais pas donner des conseils sexuels mais on

10 albums pour la fin du monde (ou la pandémie)

Il y a quelque temps j’ai répondu a un défi sur le réseau social des vieux, si si vous savez , le « F » des affreux GAFAM qui collectent nos informations personnelles et s’en servent pour bâtir des fortunes absolument indécentes, donc disais-je sur ce réseau, on m’avait demandé comme ça à brûle-pourpoint d’établir une liste de mes dix albums préférés et comme je suis très gentil je me suis exécuté et aujourd’hui je recycle ce top ten sur ce blog parce que le recyclage c’est bon pour la planète et dans le défi en question il fallait seulement lister ses

Comment remonter le temps : 3eme episode

Hé oui la machine à remonter le temps revient encore une fois. Souvenez-vous il y a quelques mois entre deux remarques fielleuses sur le dancehall que certain ignares appellent reggae, c’est plus fort que moi le dancehall/ragga ou on balances des insanités sur des rythmes électroniques entendu 1000 fois je ne supporte pas, je vous faisait l’historique d’un tube des années 80 et j’évoquais Boy George et Everything I Own.  Ça se passait là pour les curieux. Chose promise chose due : voici pour votre plus grand plaisir et votre culture personnelle l’histoire complète d’un tube reggae aux incarnations multiples. Souvenez-vous

Comment faire un tube avec des enfants et des substances illicites

Alors c’est très simple pour faire un tube il vous faut un ou des artistes : pour ce premier ingrédient prenez des enfants,  entre 10 et 16 ans les enfants c’est comme les chatons c’est mignon tout plein et pour peu qu’ils aient un filet de voix décent vous avez déjà assuré 50%  du travail.  En en terme de merchandising c’est le jackpot assuré, vous allez forcément toucher un jeune public et ça rassurera les parents si leur progéniture leur demande d’acheter le dernier opus d’un groupe composé aussi d’enfants plutôt que la dernière production d’une créature lascive siliconée de

Comment remonter le temps : 2e épisode

Et oui c’est le retour de la machine à remonter le temps et, comme celle que je vous décrivais là, celle d’aujourd’hui fonctionne aussi au reggae. Commençons par le début, c’est à dire la fin, celle du siècle dernier (15 ans déjà) ou plutôt à l’aube du nouveau millénaire, (en 2000 quoi), une des pointures du dancehall à la française sortait ce qui allait devenir le plus gros succès de sa carrière, un album intitulé « Un signe du temps« , habile mélange entre le dancehall qui avait fait sa gloire et du reggae « roots » en mode crooner : « roots » comme on

En «mawonaj» avec Kassav

Le « mawonaj tour » de Kassav faisait étape à Toulouse le 14 juin dernier dans le cadre du Festival Rio Loco et cela coïncide peu ou prou avec la parution de leur seizième* album. Ne reculant devant aucun sacrifice, l’auteur de ces lignes a fait le déplacement parce que, après avoir assisté à l’une des soirées parisiennes de la tournée 2013, où Kassav joue « à domicile » comme on dit les milieux sportifs , il jugeait  intéressant de les voir évoluer « à l’extérieur » histoire de s’assurer que la légende du groupe qui assure le spectacle et fait

Mizikopeyi épisode 3 : retour au « kréyol djazz »*

Souvenez-vous, je vous ai déjà parlé ici et là et là aussi de Mizikopeyi le premier big band de musique antillaise. Eh bien, le projet de Tony Chasseur et Thierry Vaton est reparti de plus belle avec un nouvel album sorti courant mai 2013 intitulé « Jazz créole » et une mini-tournée qui les a mené du théâtre de la reine Blanche à Paris, au festival Terres de Blues à Marie-Galante (Guadeloupe) puis à la soirée de clôture du festival de jazz du Lamentin en Martinique. J’aurais du vous en parler plus bien plus tôt : du coup je laisse un peu

Rio Loco 2013 : Antilles sur Garonne

La 19éme édition du festival Rio Loco s’est tenue du 12 au 16 juin à Toulouse et avait pour thème les Antilles, toutes les Antilles de Cuba à Trinidad et Tobago en passant la Jamaïque, Porto-Rico, la Martinique, … Après une brève concertation la rédaction de Karambloggage s’est transportée sur place afin de vivre les 3 derniers jours de l’événement, les 3 derniers jours parce que l’unique membre de la prestigieuse rédaction de ce blog a un vrai métier qui ne lui permet pas de partir en vadrouille aux six quatre coins de l’hexagone dès qu’un festival sort une programmation

Mizikopéyi déploie ses ailes

Souvenez-vous il y a quelques temps je vous racontais comment j’avais participé au financement d’un album de jazz créole. Eh bien ça y est : j’ai reçu l’objet, après quelques teasers savamment distillés par les auteurs, mais quelques jours avant la sortie officielle prévue pour le 24 octobre 2011. J’avoue qu’ayant très modestement participé au financement d’un projet dont je connaissais un peu l’historique je ne peut pas être complètement objectif mais après tout je ne suis pas journaliste et cette note bien qu’hébergé par lemonde.fr n’en reste pas moins une note de blog n’engageant que moi et donc ceci